Risque juridique et risque d'image : quand il faut évaluer la probabilité d'un risque de mort de l'entreprise

Ce matin, sur BFM Radio, se tenait une discussion sur Goldman Sachs et sa prétendue fraude consistant à jouer à la baisse, anticipant la crise des subprime, tout en vendant dans le même temps des produits financiers fondés sur les même subprime à ses clients.

Depuis une semaine, les esprits se sont calmés et, après une condamnation unanime, apparaissent des voix pour dire que Goldman Sachs n'a commis aucune fraude, bien que son comportement ne soit pas parfaitement loyal ou moral.

Un invité du débat de ce matin, vers 9h, relatait l'expérience d'Arthur Andersen, société qui dans les années 90 était le n°1 et était, comme Goldman Sachs, la société dans laquelle nos diplômés des meilleurs écoles de commerce rêvaient de travailler... jusque l'affaire Enron. Or, comme l'expliquait cet invité, Arthur Andersen a été blanchi de la plupart des faits qui lui étaient reprochés. Une approche de management du risque juridique aurait donc passé les test...

Reste le risque d'image, qui lui a durablement écorné l'attractivité du groupe et, partant, a conduit à sa disparition.

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(c) Olivier BEDDELEEM, Enseignant-chercheur à l'ISEG, beddeleemo@gmail.com
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